jueves, agosto 24, 2006
Milonga del Viernes

Milonga

del viernes,

noche sin lágrimas;

calles sin llanto.


Mujeres dispuestas,

hombres resignados,

ellas y ellos;

Nosotros.



Finalmente,

llegaste sola;

finalmente,

en mis brazos.


Sin conjuros,

sin atajos,


sin mentiras.


Se lo imagina,

lo sabes;

me lo imaginaba,

lo deseabas.







Alma contra

cuerpo;

suspiro contra

aliento.


Finalmente

me inhalas,

te respiro;

somos uno.













Por José Francisco



Fotografías_Tamara & JF
Arte_ Photoimpression 5
 
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sábado, agosto 19, 2006
LES AMOUREUX


Les amoureux se taisent.

L´amour est le silence le plus fin,

le plus hésitant, le plus insupportable.

Les amoureux cherchent,

les amoureux sont ceux qui abandonnent,

ils changent, ce sont eux qui oublient.

Leur cœur leur dit qu´ils ne trouveront jamais,

ils ne trouvent pas, ils cherchent.


Les amoureux sont comme des fous

parce qu´ils sont seuls, seuls, seuls,

à s´abandonner, à se donner à tout moment,

à pleurer parce qu´ils ne sauvent pas l´amour.

L´amour les préoccupe. Les amoureux

vivent au jour le jour, ils ne peuvent, ils ne

savent pas faire autre chose.

Ils s´en vont tout le temps,

toujours, vers quelque part.

Ils attendent,

ils n´ont d´espoir en rien mais ils attendent.

Ils savent qu´ils ne trouveront jamais.



L´amour est la perpétuelle rallonge,

toujours le prochain pas, l´autre, et puis l´autre.

Les amoureux sont les insatiables,

ceux qui toujours, heureusement ! seront seuls.


Les amoureux sont l´Hydre de l´histoire.

Ils ont des serpent à la place des bras.

Les veines de leur cou enflent

comme des serpentes pour les asphyxier.

Les amoureux ne peuvent dormir

parce que s´ils dorment les vers vont les manger.


Dans le noir, ils ouvrent les yeux

et la terreur tombe dessus.


Ils trouvent des scorpions sous les draps

et leur lit flotte comme sur lac.


Le amoureux sont fous, ils ne sont que fous,

sans Dieu et sans diable.


Les amoureux sortent de leur caverne

tout tremblants, affamés,

pur chasser la fantôme.

Ils se rient de ceux qui savent tout,

de ceux qui aiment à perpétuité, pour le vrai,

de ceux qui croient que l´amour est une lampe à

l´huile inépuisable.


Les amoureux jouent des jeux : attraper l´eau,

tatouer le brouillard, ne pas s´en aller.

Ils jouent au long, au triste jeu de l´amour.

Personne ne doit se résigner.


Ils disent que personne ne doit se résigner.

Les amoureux ont honte de tout conformation.



Vides, vides de part en part,

la mort fermente derrière leur yeux,

et ils marchent, ils pleurent jusqu´à l´aube

quand trains et coqs prennent leur douloureux

congé.


Ils sentent parfois le parfois le parfum d´une terre qui

Vient de naître,

l´odeur de femmes qui dorment une main qui sur le

sexe, satisfaites,

le parfum de sources de terre tendre, l´odeur de

cuisines.

Les amoureux se mettent à chantonner des

chansons

qu´ils n´ont pas apprises.

Et ils s´en vont en pleurant, en pleurant

la belle vie.





Por Jaime Sabines.

Fotografías Montecarlo Ballets

 
posted by El Tanguero Nocturno at 9:32 a.m. | Permalink | 5 comments
miércoles, agosto 16, 2006
L´Amie

Tout ces´t oublié, mon amie,
confusément, inévitablement,

étant que l'eau oublie le source,
étant qu'il oublie le lendemain un sommeil.


Parce l'oubli est une rafale froide,
c'est un vent qu'il traîne tout à coup
la couleur des yeux de l'femme absente

et la date qu'il n'oublierait pas.

Et, néanmoins, amie qui es allé,
il y quelque chose qu'il te sauve de l'oubli

dans mon changeant coeur d'homme.


Et le vent obscur doit souffler en vain,

parce qu'à le regarder le palmier de ma main
je verrai toujours le M de ton nom...





by José Angel Buesa

Foto_ José Francisco
Arte _Photoimpresion 5

 
posted by El Tanguero Nocturno at 11:47 p.m. | Permalink | 7 comments
sábado, agosto 12, 2006
Tu Nombre
Tu nombre tiene
La eme de
Mujer

La eme de mi
Melancolía

La eme de tu
Mentira

La eme de mi
Martirio

La eme de tu
Maldad

La eme de mi
Miseria


La eme de mi
Muerte

La eme de mis
Malez






por José Francisco
 
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jueves, agosto 10, 2006
Fantasma

De la muerte a la vida

transité como fantasma

conocí la verdad

de tus mentiras

descubrí la mentira

de tus verdades

estuve ahí a tu lado

moderé tu palabra

prolongé tu caricia

después de conocerte

regresé a mi mortaja

no quiero más vida




Por José Francisco

 
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